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Japon: Sumiyoshi Taisha, le sanctuaire protecteur de la mer à Osaka

Sumiyoshi Taisha est l'un des sanctuaires shinto les plus importants du Japon. Il est dédié aux kami Sumiyoshi, les divinités associées à la protection des marins. Le sanctuaire a une histoire qui remonte aux premiers siècles de la période impériale japonaise. Sumiyoshi Taisha entretient également des liens importants avec la famille impériale, le commerce maritime et la poésie classique.


Japon: Sumiyoshi Taisha, le sanctuaire protecteur de la mer à Osaka

© O. Robert


Aujourd'hui, Sumiyoshi Taisha est un sanctuaire très populaire, visité par des millions de personnes chaque année, non seulement pour des raisons religieuses mais aussi pour son importance historique et culturelle. L'influence du sanctuaire est visible tant dans son architecture que dans son rôle dans la littérature et l'histoire japonaises.


Fondation du Sumiyoshi Taisha

Les origines du Sumiyoshi Taisha (住吉大社) remontent au 3e siècle, durant le règne de l'impératrice Jingū (神功皇后, 201-269). Selon la légende, l'impératrice Jingū, après une campagne victorieuse sur la péninsule coréenne, retourna au Japon par la mer et attribua son succès ainsi que son retour en sécurité à la protection des kami de Sumiyoshi. Qu'est-ce qu'un kami? Pour en savoir plus, lire mon article qui leurs est consacré ici.


En signe de gratitude, elle ordonna la construction du sanctuaire. On pense que le sanctuaire aurait donc été fondé en 211, bien que cette date soit largement symbolique. L'impératrice Jingū est par conséquent également vénérée à Sumiyoshi Taisha et demeure une figure légendaire de son histoire. Dès lors, un hall (honden) lui est consacré (voir plus-bas).


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© O. Robert


Les divinités du sanctuaire, connues sous le nom de "Sumiyoshi Sanjin" (住吉三神), sont 3 déesses shinto nommées: Sokotsutsuno-onomikoto (底筒男命), Nakatsutsuno-onomikoto (中筒男命) et Uwatsutsuno-onomikoto (表筒男命). Elles étaient considérées comme les protectrices des mers, offrant spécifiquement leur protection aux marins et aux pêcheurs. Les noms de ces divinités signifient "fond", "milieu" et "surface", suggérant que chacune d'elles occupait une place distincte dans les profondeurs de la mer. Lire également mon article sur le sanctuaire Itsukushima à Hiroshima qui est aussi dédié à ces 3 déesses.


Ces kami étaient également considérés comme les patrons du "Waka" (和歌), une forme ancienne de poésie japonaise, qui occupait une place centrale dans la vie de la cour durant la période Heian (794-1185).


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Périodes Heian et Kamakura (794-1333)

Dès la période Heian, Sumiyoshi Taisha gagna en importance en tant que sanctuaire clé, non seulement pour la famille impériale, mais aussi pour l'aristocratie. De nombreux nobles priaient pour obtenir protection avant d'entreprendre des voyages en mer. Le sanctuaire devint également un lieu de pèlerinage populaire à cette époque, car les voyages maritimes jouaient un rôle crucial dans le commerce et la politique.


Sumiyoshi Taisha est mentionné dans plusieurs œuvres littéraires classiques, notamment dans le célèbre ouvrage Le Dit du Genji (源氏物語) de Murasaki Shikibu, où des personnages prient pour une traversée en toute sécurité.


Pendant la période Kamakura (1185-1333), le rôle du sanctuaire en tant que protecteur des activités maritimes se poursuivit, mais il devint également de plus en plus associé aux traditions des samouraïs, car des dirigeants militaires comme Minamoto no Yoritomo reconnaissaient l'importance d'obtenir la protection divine avant leurs opérations navales.


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© O. Robert


Périodes Muromachi et Edo (1336-1868)

Pendant les périodes Muromachi (1336-1573) et Edo (1603-1868), Sumiyoshi Taisha demeura une institution religieuse majeure. Il était un lieu populaire non seulement pour les marins mais aussi pour les marchands, alors qu'Osaka se développait en un important centre de commerce maritime. Tout au long de la période Edo, le sanctuaire joua un rôle clé dans la prospérité de la classe marchande d'Osaka, qui sollicitait fréquemment la faveur divine pour des voyages maritimes sûrs et des échanges commerciaux fructueux.


Epoque moderne

Sumiyoshi Taisha a survécu à plusieurs événements majeurs, notamment la Restauration de Meiji (1868), lorsque le shintoïsme fut réorganisé et séparé du bouddhisme, une politique appelée "Shinbutsu bunri". Il demeure un site culturel et religieux important dans le Japon moderne. Le sanctuaire accueille plusieurs festivals, dont le plus célèbre est le Sumiyoshi Matsuri, qui se tient chaque année du 30 juillet au 1er août. Ce festival marque la fin de la saison des festivals d'été d'Osaka et est l'un des plus grands de la ville.


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© O. Robert


Caractéristiques et pavillons principaux du Sumiyoshi Taisha

Le sanctuaire est réputé pour son style architectural unique, sa riche histoire et son agencement distinct. Le complexe du sanctuaire est organisé autour d'un axe central avec plusieurs pavillons et éléments qui sont profondément liés à son importance religieuse, culturelle et historique.


A l'origine, les 4 pavillons principaux du Sumiyoshi Taisha étaient reconstruits tous les 20 ans, comme c'est le cas pour Ise Jingu, le sanctuaire le plus sacré du Japon. Cette pratique a été interrompue par les guerres civiles au 16e siècle et fut complètement abandonnée au début du 19e siècle. Les 4 pavillons principaux actuels du sanctuaire ont été construits pour la dernière fois en 1810 et sont classés Trésors Nationaux.


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1. Architecture Sumiyoshi-zukuri

L'architecture de Sumiyoshi Taisha est remarquable pour son style distinct appelé "Sumiyoshi-zukuri" (住吉造), considéré comme l'une des formes les plus anciennes d'architecture de sanctuaire au Japon, avec les styles taisha-zukuri et shinmei-zukuri. Le style Sumiyoshi-zukuri est supposé être antérieur à l'influence des styles architecturaux bouddhiques chinois, faisant du Sumiyoshi Taisha un rare exemple des traditions architecturales indigènes du Japon.


Les caractéristiques du style Sumiyoshi-zukuri sont notamment:


  • Des toits droits et surélevés sans courbes.

  • Des toits couverts de chaume, appelé "Kaya", avec des "Chigi" (ornements fourchus de toit) et des "Katsuogi" (petits rondins décoratifs) au sommet.

  • Des structures en bois simples et non ornées, peintes en vermillon avec des murs blancs.

  • L'absence de véranda, caractéristique commune à de nombreux autres styles de sanctuaire.


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2. Les quatre principaux Honden (Pavillons principaux)

Le complexe architectural comprend 4 Honden (本殿) ou pavillons principaux (photo ci-dessus). Ces pavillons sont disposés en 2 rangées parallèles et constituent les points centraux du sanctuaire. Chaque pavillon est dédié à une divinité différente:


  1. Ichinomiya (Premier Honden): Dédié à Uwatsutsuno-no-mikoto,

  2. Ninomiya (Deuxième Honden): Dédié à Nakatsutsuno-no-mikoto,

  3. Sannomiya (Troisième Honden): Dédié à Sokotsutsuno-no-mikoto,

  4. Yonmiya (Quatrième Honden): Dédié à l'impératrice Jingū, la fondatrice légendaire du sanctuaire.


Ces 4 pavillons sont donc construits dans le style Sumiyoshi-zukuri, avec les 3 premiers alignés en rangée et le 4e situé légèrement à l'est, ce qui confère au sanctuaire une disposition unique.


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3. Toritōrō (Lanternes en pierre sacrées)

Dans tout le sanctuaire, on trouve de nombreuses lanternes en pierre, appelées "Toritōrō" (鳥灯籠), qui sont allumées lors des festivals et des cérémonies. Ces lanternes sont disposées le long des chemins menant aux 4 Honden et confèrent au sanctuaire une atmosphère mystique, en particulier la nuit ou pendant des événements spéciaux.


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4. Pont Sorihashi (Taikobashi)

L'une des caractéristiques les plus célèbres du Sumiyoshi Taisha est le pont Sorihashi (反橋), également connu sous le nom de "Taikobashi" (太鼓橋), ce qui signifie "pont tambour" en raison de sa forme courbée rappelant un tambour traditionnel japonais appelé "Taiko" (photo ci-dessous). Le pont enjambe un étang et relie la porte d'entrée (Romon) aux parties principales du sanctuaire (photo ci-dessous).


Ce pont est non seulement un symbole visuel emblématique du sanctuaire mais il revêt également une signification spirituelle. Traverser le pont est considéré comme un acte de purification avant d'entrer dans l'espace sacré du sanctuaire.


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5. Romon (Porte principale)

Romon (楼門) est donc la grande porte à 2 étages qui sert d'entrée principale au sanctuaire. C'est une caractéristique typique des grands sanctuaires shinto et elle marque la frontière entre le monde ordinaire et l'espace sacré du sanctuaire. Cette fonction de séparation entre le monde profane et le monde sacré est similaire à celle des portes Torii. Pour en savoir plus à ce sujet, lire mon article dédié à la signification des Torii ici.


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6. Goshogozen (Etang sacré)

Près de l'entrée du sanctuaire se trouve un grand étang connu sous le nom de Goshogozen, sur lequel s'étend le pont Sorihashi (photo ci-dessous). Cet étang est considéré comme sacré et fait partie de l'environnement purificateur du sanctuaire. Il contribue à l'ambiance sereine et tranquille du sanctuaire, reflétant la connexion spirituelle du sanctuaire avec l'eau, la mer et ses divinités.


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7. Salle des trésors (Hōmotsuden)

Le Sumiyoshi Taisha possède également une salle des trésors qui expose d'importants artefacts historiques et culturels liés à la longue histoire du sanctuaire. Parmi ces objets figurent d'anciens rouleaux de peintures traditionnelles ou de calligraphies, des épées et des objets rituels qui ont été offerts au fil des siècles par des aristocrates, des chefs militaires et la famille impériale.


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8. Sanctuaires secondaires et auxiliaires

En plus des 4 Honden principaux, il existe plusieurs petits sanctuaires secondaires et sanctuaires auxiliaires dans l'enceinte du sanctuaire (photo ci-dessous). Ces sanctuaires sont dédiés à diverses divinités locales et moins connues. Ils jouent néanmoins un rôle important dans la fonction religieuse globale du sanctuaire. Ces sanctuaires secondaires disposent d'espaces pour des prières plus spécifiques, comme par exemple pour l'accouchement, l'agriculture ou la prospérité locale.


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9. Shinboku (Arbres sacrés)

Dispersés sur l'ensemble du domaine se trouvent plusieurs arbres sacrés appelés shinboku (神木), qui sont souvent entourés de cordes sacrées (shimenawa) pour indiquer leur statut divin (photo ci-dessous). Pour en savoir plus sur les shimenawa et leurs symboles, lire mon article dédié ici.


Ces arbres sont vénérés comme des manifestations physiques des kami. Leur longévité et leur santé sont souvent perçues comme un reflet de la vitalité spirituelle du sanctuaire. Pour en savoir plus sur les kami, esprits de la nature et des ancêtres, lire mon article dédié ici.


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Festivals principaux

Sumiyoshi Taisha accueille plusieurs festivals importants tout au long de l'année, attirant de nombreux visiteurs et jouant un rôle significatif dans la préservation des pratiques traditionnelles shinto. Parmi les festivals les plus notables, on trouve notamment:


1. Sumiyoshi Matsuri (住吉祭)

Du 30 juillet au 1er août

Sumiyoshi Matsuri est le festival le plus important de Sumiyoshi Taisha et l'un des plus grands festivals d'été d'Osaka. Il marque la conclusion de la saison des festivals d'été dans la région.


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Le festival Sumiyoshi Matsuri se divise en 2 événements principaux:


  1. Nagoshi no Harae: Célébré le 30 juillet, ce rituel de purification est censé débarrasser les participants des impuretés accumulées au cours de la première moitié de l'année. Les participants traversent un grand anneau de paille, appelé "Chinowa", symbolisant le renouvellement et la purification.


  2. Procession des Mikoshi: Le 1er août, des sanctuaires portables, appelés "Mikoshi", sont transportés dans les rues d'Osaka lors d'une grande procession qui comprend des chars, de la musique folklorique et des danses traditionnelles. Les mikoshi transportent une représentation des divinités du sanctuaire pour bénir les communautés locales.


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2. Otaue Shinji (Festival de la plantation de riz)

14 juin

Otaue Shinji est un festival ancien célèbre pour ses prières en vue d'une récolte de riz abondante. Il consiste en une plantation rituelle de riz dans une rizière sacrée située sur les terrains du sanctuaire.


Des prêtresses vêtues de vêtements traditionnels exécutent des danses rituelles tout en plantant le riz. Le festival comprend également des performances de musique et de danse anciennes, telles que le kagura, qui sont offertes aux divinités. Une cérémonie de labourage avec des bœufs fait également partie de l'événement, symbolisant l'importance de l'agriculture dans la croyance shintoïste.


3. Aikawa Matsuri

Premier dimanche d'avril

Ce festival est célébré pour honorer les esprits des dieux Sumiyoshi et comprend une série de rituels visant à garantir la prospérité d'Osaka. Il est moins connu que le Sumiyoshi Matsuri, mais il est important pour la communauté locale.


Les prêtres effectuent des rites de purification et prient pour le bien-être et la prospérité de la ville. Une petite procession a lieu dans les rues environnantes, accompagnée de musique et de costumes traditionnels.


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4. Hatsumōde (Première visite du Nouvel An)

1er au 3 janvier

Hatsumōde est la traditionnelle première visite de sanctuaire du Nouvel An au Japon. Sumiyoshi Taisha est l'un des sanctuaires les plus populaires d'Osaka à cette occasion, attirant des millions de visiteurs.


Les gens viennent prier pour la santé, le succès et le bonheur dans l'année à venir. Beaucoup achètent également des talismans et des amulettes, appelés "Omamori", pour la protection et la chance, ou tirent des "Omikuji" (porte-bonheur).


5. Festival Setsubun

3 février

Setsubun est le festival marquant le début du printemps selon l'ancien calendrier lunaire. On y pratique des rituels visant à chasser les esprits malins et à apporter la bonne fortune pour l'année à venir. Des prières spéciales et des offrandes sont faites aux divinités tout en implorant la santé et la bonne fortune.


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Pendant le festival Setsubun, les visiteurs participent à la cérémonie du lancer de fèves, au cours de laquelle les participants jettent des fèves de soja grillées pour chasser les démons et implorer la chance. A cette occasion, les pratiquants crient: "Oni wa soto! Fuku wa uchi!" (littéralement "Démons dehors! Bonne fortune à l'intérieur!").


6. Shōbu Matsuri (Festival des iris)

5 mai (Jour des enfants)

Ce festival coïncide avec le "Jour (fête) des enfants" et constitue en des rituels pour leur protection et pour célébrer leur croissance. A cette occasion, les espaces extérieurs du sanctuaire sont décorés de fleurs d'iris, censées éloigner les esprits malins. Les parents amènent leurs enfants au sanctuaire pour recevoir des bénédictions de bonne santé et de bonheur.


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Sumiyoshi Taisha et la photographie

Sumiyoshi Taisha, avec son architecture ancienne, ses rituels sacrés et sa connexion à la nature, invite à une contemplation plus profonde lorsqu'il est capturé en photographie noir et blanc. Dénuées de couleurs, l'intemporalité et l'essence spirituelle du sanctuaire se révèlent progressivement.


Le contraste saisissant dont dispose le style Sumiyoshi-zukuri, les lignes nettes de ses toits et les courbes délicates du pont Sorihashi reflètent l'équilibre entre le sacré et le profane. La photographie monochrome, par ses jeux de lumière et d'ombre, met en valeur la dualité qui est au cœur du sanctuaire: une frontière entre le visible et l'invisible, le profane et le divin.


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En capturant les textures patinées du bois et de la pierre, la surface réfléchissante de l'étang Goshogozen, ou encore le magnifique pont Taikobashi, l'imagerie monochrome révèle la profonde quiétude du lieu. Les lumières filtrant à travers les arbres sacrés ou projetant de longues ombres sur les chemins de pierre invite à une réflexion sur le passage du temps.


Ici encore, la photographie noir et blanc, tout comme Sumiyoshi Taisha lui-même, dépouille l'inutile, laissant place à une essence épurée, une méditation silencieuse sur la simplicité, la pureté et les vérités immuables du monde spirituel.


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Disclaimer:

Mes articles sur le bouddhisme, le shintoïsme ou le taoïsme ne sont que le reflet d’un intérêt personnel pour l’art et l’histoire. Ils n’ont pas pour objectif de véhiculer des messages à caractère religieux, d’influencer ou de convaincre les lecteurs de quelque manière que ce soit. Mes textes cherchent uniquement à documenter l’évolution culturelle des pays au travers de la photographie. 

 
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