Japon: Shitennoji, le temple des quatre rois célestes à Osaka
Shitennoji, situé au cœur de la ville d'Osaka, est considéré comme le plus ancien temples du Japon et revêt une importance culturelle et historique très importante. Il a été fondé en 593 par le Prince Shotoku, une figure vénérée qui a consacré sa vie à promouvoir le bouddhisme dans le pays. Découvrez l'une des pagodes les plus photogéniques du Japon.
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Le temple Shitennoji est aujourd'hui considéré comme un symbole de l'histoire bouddhique ancienne du Japon, de son patrimoine culturel et de l'influence pérenne du Prince Shotoku. Ses bâtiments ont malheureusement du faire face à de nombreux défis, tels que des catastrophes naturelles ou des destructions partielles lors de la Seconde Guerre. Cependant, le temple a toujours été reconstruit et préservé grâce un engagement profond de la population pour sa valeur historique et le respect de ses origines.
A travers son architecture, ses pratiques religieuses et son rôle historique dans la promotion de l'éducation et du bien-être, Shitennoji reste un monument de la spiritualité japonaise et un témoignage durable de l'engagement du Prince Shotoku pour une société empreinte de compassion. Son engagement envers la préservation de l'histoire en fait non seulement l'un des plus anciens temples du Japon, mais aussi l'un de ses trésors culturels les plus significatifs.
Shitennoji est sans aucun doute un lieu incontournable pour tout photographe intéressé par l'architecture bouddhique. Non seulement la disposition complexe et symétrique du temple est spectaculaire, mais sa présence au sein d'un contexte urbain dense permet des jeux créatifs avec les bâtiments en arrière-plan. Shitennoji est en effet aujourd'hui un temple résolument urbain.
En outre, les différentes structures du temple, cernées par des murs imposants, créent des contrastes saisissants avec l'architecture moderne des bâtiments qui se dressent au lointain. Comme pour tout site historique, il faut faire preuve de patience lorsqu'on souhaite photographier sa majestueuse cour principale et ses différents halls...
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Maintenant, examinons de plus près son histoire et ses principales caractéristiques.
Fondation et histoire
La fondation de Shitennoji est attribuée au Prince Shotoku (574-622), membre de la famille impériale et fervent partisan du bouddhisme. Shotoku a donc joué un rôle crucial dans la diffusion du bouddhisme au Japon, en prônant ses enseignements et en encourageant les pratiques bouddhiques à une époque où le pays suivait principalement le shintoïsme, la religion indigène du Japon.
La création du temple Shitennoji par Shotoku marqua l'acceptation officielle du bouddhisme par la famille impériale japonaise et son établissement comme religion d’Etat. Ce qui influença de manière significative le développement culturel, philosophique et architectural du Japon.
Le nom Shitennoji fait référence aux quatre rois célestes, ou "Shitenno". Ces rois étaient considérés comme des divinités gardiennes et vénérés en tant que protecteurs de la nation. Selon la légende, le Prince Shotoku pria les quatre rois célestes avant une bataille décisive contre le puissant clan Mononobe, qui s’opposait à l’adoption du bouddhisme. Après avoir remporté la victoire, Shotoku attribua son succès à la protection divine des Shitenno et promit de construire un temple en leur honneur.
Qui étaient les quatre rois célestes
Connus sous le nom de Shitenno (四天王), ils sont des divinités protectrices censées veiller sur les quatre points cardinaux. Ils sont donc à l'origine du nom du temple. Voici leurs spécificités:
1. Tamonten (Vaiśravaṇa) – Gardien du nord
Aussi appelé Bishamonten, Tamonten est le chef des quatre rois célestes et le plus vénéré d'entre eux. Il est souvent représenté tenant une pagode, symbolisant le trésor et la sagesse divine, ainsi qu'une lance ou une hallebarde en guise de protection.
Ma bibliothèque: Le bouddhisme japonais | En présentant de façon particulièrement claire les doctrines philosophiques des différentes écoles du bouddhisme japonais, ainsi que leur fondateur et leurs principaux temples, cet ouvrage de référence, sans équivalent, permet à chacun de se familiariser avec l'une des expressions les plus originales de l'enseignement du Bouddha et de pénétrer le coeur spirituel du Japon.
2. Zōchōten (Virūdhaka) – Gardien du sud
Zōchōten est représenté avec une épée et est associé à la croissance et à la protection. Son rôle est de défendre le peuple contre les influences maléfiques venant du sud. Il est également censé protéger tous les êtres sensibles en écartant les obstacles de leur chemin.
3. Kōmokuten (Virūpāksa) – Gardien de l’ouest
Kōmokuten est souvent représenté tenant un parchemin et un pinceau, symbolisant la sagesse et la perspicacité. Son rôle est de surveiller tout ce qui se passe à l’ouest, utilisant son pouvoir de vision divine pour détecter et dissiper le mal.
4. Jikokuten (Dhrtarāstra) – Gardien de l’est
Jikokuten est généralement représenté tenant une lance et est responsable de la protection du peuple en direction de l'est. Il protège le Dharma (les enseignements bouddhiques) et ceux qui les suivent, garantissant ainsi la paix et l'harmonie.
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A quelle secte bouddhique appartenait Shitennoji ?
Lorsque le temple Shitennoji a été construit en 593, le Japon n’avait pas encore de sectes bouddhiques établies officiellement comme nous les connaissons aujourd’hui. Le Prince Shotoku a introduit et promu le bouddhisme au Japon comme une pratique unifiée basée sur le bouddhisme Mahayana, sans division en sectes spécifiques. A cette époque précoce, le bouddhisme au Japon était le résultat d'une transmission directe des enseignements venus de Chine et de Corée. Il s'inspirait principalement des écoles Sanron (Trois Traités) et Jojitsu (Etablissement de la Vérité), qui étaient des traditions Mahayana anciennes connues en Chine et adoptées au Japon.
Les sectes plus distinctes comme les écoles Tendai et Shingon (que je mentionne régulièrement dans mes articles) n’ont émergé officiellement au Japon qu’à l’époque Heian (794-1185), environ deux siècles plus tard. Shitennoji fonctionnait donc initialement comme un centre général de culte et d’étude bouddhiques sans affiliation sectaire, se concentrant plutôt sur le service de la compassion, de l’enseignement et des soins.
L'héritage du Prince Shotoku
En plus de son profond intérêt pour le bouddhisme, le prince était également un réformateur politique précoce qui a largement contribué aux systèmes juridique et administratif du Japon de l'époque.
Son influence se manifeste notamment dans la Constitution en 17 articles, un guide moral et politique qui a établi les principes bouddhiques et confucéens comme valeurs directrices de la gouvernance au Japon. Cette Constitution est souvent considérée comme un document fondateur de la gouvernance actuelle et un jalon important dans le développement de la culture japonaise.
Pour commémorer le Prince Shotoku, Shitennoji organise plusieurs festivals, dont le plus important est le "Shotoku Taishi Eshiki", célébré chaque année le 22 avril, date anniversaire de la mort de Shotoku. Ce festival se compose d'un service commémoratif et d'une procession de moines et de fidèles, célébrant le rôle de Shotoku dans l'établissement du bouddhisme au Japon et ses contributions à la société japonaise.
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Caractéristiques architecturales de Shitennoji
L'un des aspects les plus remarquables du temple est sa disposition architecturale, qui reflète le style des temples de l'ancienne période Asuka (593-710). Le plan d'origine, qui a été fidèlement préservé au fil des reconstructions successives, comprend une pagode à 5 étages, une salle principale appelée "Kondo", une salle de conférence appelée "Kodo", et un portail encadré par des corridors formant un plan rectangulaire distinctif. Cette disposition est connue sous le nom de "style Shitennoji" et a servi de modèle pour la conception ultérieure des temples bouddhiques au Japon.
Le temple n'a malheureusement pas survécu dans sa forme originale en raison de catastrophes naturelles, d'incendies et de bombardements. En effet, Osaka a particulièrement souffert pendant la Seconde Guerre mondiale, et une grande partie du temple a été détruite lors des raids aériens.
Cependant, à chaque fois que le temple a subi des dommages, il a été minutieusement reconstruit en suivant les plans architecturaux d'origine. La dernière reconstruction a été achevée en 1963. Le dévouement à restaurer Shitennoji selon son dessin initial témoigne de la révérence historique et culturelle envers le temple et son fondateur, le Prince Shotoku.
Structures importantes du complexe
Le temple Shitennoji comprend plusieurs structures clés, chacune ayant une importance symbolique et fonctionnelle. Voici quelques-unes des plus importantes:
- Gokurakumon (Porte du Paradis): L'entrée principale du temple Shitennoji est connue sous le nom de Gokurakumon, ou "Porte du Paradis". Les visiteurs pénètrent dans le temple par cette porte, qui symbolise le passage du monde profane au royaume sacré du paradis de Bouddha. La porte est généralement peinte en rouge, une couleur associée à la purification et à la protection contre le mal dans la culture japonaise.
- Chushin Garan (Enceinte centrale): Le cœur de Shitennoji est le Chushin Garan, ou "Enceinte Centrale", où se trouvent les principales structures religieuses. Cette zone est conçue selon le plan classique de style Asuka, avec des bâtiments disposés de manière symétrique.
Le Garan comprend la Pagode à 5 étages (voir ci-dessous), la Salle principale (Kondo) et la Salle de conférence (Kodo). La Pagode sert de dépôt pour les reliques bouddhiques sacrées, tandis que la Salle principale abrite la divinité du temple, Kannon Bosatsu (le Bodhisattva de la Compassion).
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- Porte Torii: Unique parmi les temples bouddhiques, la présence d'un Torii traditionnel shinto à l'entrée de Shitennoji reflète l'histoire religieuse syncrétique du Japon. Témoin d'une période durant laquelle le bouddhisme et le shintoïsme ont coexisté et parfois même fusionné.
Le Torii symbolise la protection divine du Prince Shotoku et représente donc ici la fusion des éléments shintoïstes et bouddhiques. Cette harmonie était appelée "Shinbutsu shūgō". Pour en savoir plus sur les Torii, leurs symboles et leur signification, vous pouvez lire mon article dédié ici.
- Rokujido (Salle des Six Syllabes): Cette salle est dédiée à un mantra bouddhique et constitue un lieu important du complexe du temple, où des prières sont récitées pour les défunts.
- Kame-no-Ike (Etang des Tortues): Au sein du temple se trouve un étang peuplé de tortues, considérées comme des créatures porte-bonheur dans la culture japonaise. L'étang, connu sous le nom de Kame-no-Ike, est un havre de paix au cœur de la ville animée et contribue à l'atmosphère sereine de Shitennoji.
Une spectaculaire pagode à 5 étages
Comme beaucoup de photographes, j'ai toujours été attiré par les pagodes japonaises et chinoises. Non seulement parce qu'elles sont des sujets fascinants en photographie, mais aussi pour leur beauté architecturale intrinsèque, qui en fait, à mes yeux, de véritables œuvres d'art.
La pagode de Shitennoji est l'une des structures centrales et les plus emblématiques du complexe du temple. Comme beaucoup de pagodes traditionnelles au Japon, elle possède une profonde signification symbolique, architecturale et religieuse. Voici ses principales caractéristiques:
1. Représentation symbolique
La pagode à 5 étages représente le cosmos et les 5 éléments de la cosmologie bouddhique: la terre, l'eau, le feu, le vent et le vide (ou l'esprit). Chaque niveau symbolise l'un de ces éléments, s'élevant du terrestre à l'éthéré, pour culminer au sommet avec le "Sorin" (clocheton), qui représente le vide.
Les pagodes au Japon sont souvent considérées comme des lieux de stockage pour des reliques sacrées. La magnifique pagode de Shitennoji ne fait pas exception à la règle. Elle abrite traditionnellement des reliques du Bouddha, soulignant son rôle en tant qu'espace sacré et protégé au sein du complexe du temple.
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2. Style architectural
La pagode de Shitennoji est construite dans un style traditionnel Asuka, ce qui signifie qu'elle présente un dessin rectangulaire, minimaliste, avec des lignes épurées accentuant la symétrie. Ce style architectural reflète les origines du temple en tant que l'un des plus anciens temples bouddhiques du Japon.
La structure en bois de la pagode se distingue par ses avant-toits relevés, conçus pour créer une impression de mouvement ascendant, attirant le regard du spectateur vers le ciel. Le pilier central, appelé "Shinbashira", traverse verticalement toute la structure, ajoutant de la stabilité au bâtiment. Cette innovation structurelle, courante dans les pagodes japonaises, les rend exceptionnellement résistantes aux tremblements de terre.
La structure actuelle a été reconstruite 8 fois en raison des destructions causées par des incendies, des catastrophes naturelles et la guerre. Elle témoigne d'une dévotion continue à préserver le design original de Shitennoji. Chaque reconstruction respecte les techniques anciennes et les matériaux traditionnels, illustrant l'engagement du temple envers l'authenticité historique.
3. Design esthétique
Peinte en rouge et blanc, la pagode arbore des couleurs traditionnellement associées à la protection et à la spiritualité dans la culture japonaise. Ces couleurs contrastantes donnent à la structure une apparence saisissante, tout en symbolisant la pureté (blanc) et la protection contre le mal (rouge).
Chacun des 5 toits est légèrement courbé vers le haut aux extrémités, un style à la fois fonctionnel (facilitant l'écoulement de l'eau) et esthétique, ajoutant une élégance à la structure. La symétrie et l'ascension verticale de la pagode lui confèrent une aura de calme et d'équilibre, s'harmonisant avec l'esthétique minimaliste et l'intemporalité qui caractérisent l'ensemble du temple Shitennoji.
La pagode est entourée de corridors formant une enceinte rectangulaire, la positionnant comme un point focal dans l'aménagement traditionnel. Cet emplacement reflète l'influence architecturale des premières traditions bouddhiques chinoises et coréennes, notamment des dynasties Sui et Tang, qui plaçaient souvent les pagodes au centre des complexes monastiques.
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4. Usage rituel et religieux
Traditionnellement, seuls les moines ou les responsables du temple accèdent à l'intérieur de la pagode, car c'est un espace sacré destiné à abriter des reliques, plutôt qu'un lieu d'entrée générale. La pagode sert de point central pour les cérémonies et festivals bouddhiques organisés à Shitennoji, en particulier lors des événements importants. Son rôle de reliquaire et de symbole spirituel encourage la réflexion et la prière, attirant les visiteurs qui souhaitent honorer les enseignements bouddhiques et l'héritage du Prince Shotoku.
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Influence de Shitennoji
L'impact de Shitennoji dépasse sa seule importance religieuse. Le temple a également joué un rôle éducatif et social dans le Japon ancien. Le Prince Shotoku avait imaginé Shitennoji non seulement comme un lieu de culte, mais aussi comme un centre d'apprentissage et de bien-être social.
A proximité du temple, le Prince Shotoku a établi les premières installations médicales et sociales du Japon. On y trouve notamment:
- Le "Seyakuin" (pharmacie)
- Le "Ryobyo-in" (hôpital)
- Le "Hiden-in" (orphelinat)
Ces établissements étaient révolutionnaires pour l'époque, offrant des services essentiels à la population, quel que soit son statut social, et mettant en avant les principes bouddhiques de compassion et d'altruisme.
Shitennoji à l'ère moderne
Aujourd'hui, Shitennoji est un centre de culte actif et un site historique significatif qui attire des visiteurs du monde entier. Il a subi de nombreuses rénovations afin de maintenir ses structures et ses jardins en état, mais le respect de ses origines est soigneusement préservé.
Le temple sert de lieu pour divers rituels bouddhiques, y compris des services de chant quotidiens, des cérémonies spéciales lors des jours sacrés du calendrier bouddhiques et des événements annuels comme la "Cérémonie Oeshiki". Cet événement est célébré en l'honneur de Nichiren, le fondateur de la secte Nichiren du bouddhisme.
Mais j'ai pourtant mentionné précédemment que le temple n'appartenait à aucune secte bouddhique...
En effet, Shitennoji, bien qu'il ne soit pas un temple affilié à Nichiren, commémore l'anniversaire du décès de Nichiren. Cet événement est célébré dans divers temples, quelle que soit leur affiliation sectaire, en signe de respect pour l'influence de Nichiren sur le bouddhisme japonais en général.
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L'inclusion d'événements liés à Nichiren dans la vie quotidienne de Shitennoji reflète l'approche large et inclusive du temple envers les traditions bouddhiques. Il permet ainsi aux pratiques de diverses sectes d'être honorées sur ses terres.
En effet, l'ouverture de Shitennoji à des pratiques variées est en accord avec la vision originale du Prince Shotoku. Cet esprit inclusif a permis à Shitennoji de servir d'espace inter-sectaire où les adeptes de divers chemins bouddhiques, y compris les enseignements de Nichiren, sont les bienvenus.
Dans le cadre de sa mission de préservation du patrimoine culturel, Shitennoji abrite également un musée au sein de son complexe. On y conserve une collection d'artefacts historiques, de statues bouddhiques et d'autres trésors religieux. Ce musée offre un aperçu de la longue histoire du temple et sert de ressource éducative pour les visiteurs japonais et internationaux.
Shitennoji et la photographie
Le temple Shitennoji se dresse comme un témoignage du patrimoine spirituel et culturel du Japon. Par le biais de la photographie en noir et blanc, ce site historique transcende sa forme physique, invitant à une exploration plus profonde de son essence. L'imagerie monochrome permet de se concentrer sur l'interaction entre la lumière et l'ombre, la texture et la forme. Cette réduction crée un langage visuel qui résonne avec l'intemporalité du temple, évoquant un sentiment de nostalgie qui nous relie au passé.
L'absence de couleur reflète la tranquillité et la simplicité inhérentes au design de Shitennoji. Elle met en valeur les courbes douces de la pagode et l'ambiance sereine des halls principaux ou des corridors. Chaque photographie devient un portail vers le passé, un moment figé dans le temps qui murmure des histoires de dévotion, de résilience et de l'esprit humain.
En capturant Shitennoji en monochrome, nous ne documentons pas seulement sa beauté architecturale, mais nous évoquons également un profond sentiment de révérence. Le calme et le minimalisme de la photographie en noir et blanc reflètent l'éthique du temple, nous incitant à faire une pause et à réfléchir au passage du temps.
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Comment s'y rendre
Le temple Shitennoji est situé dans le district de Tennoji à Osaka. Voici comment y accéder:
Adresse: 1-11-18 Shitennoji, quartier de Tennoji, Osaka, 543-0051, Japon.
1. En train:
Depuis la gare d'Osaka:
Prendre la ligne JR Loop jusqu'à la gare de Tennoji (environ 30 minutes).
Depuis la gare de Tennoji, prendre la sortie Est et marchez environ 10-15 minutes pour atteindre Shitennoji.
Depuis la gare de Namba:
Prendre la ligne de métro Midosuji jusqu'à la gare de Namba, puis changer pour la ligne Tanimachi et descendez à la gare Shitennoji-mae Yuhigaoka. Cette gare est à 5 minutes à pied du temple.
2. En bus:
Plusieurs bus s'arrêtent près du temple Shitennoji, comme par exemple les lignes de bus Kintetsu et celles des bus de la ville d'Osaka.