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Japon: Henro, le pèlerinage des 88 temples de Shikoku (partie 1)

Dernière mise à jour : 4 janv.

Le pèlerinage autour de l’île de Shikoku, aussi appelé Henro en japonais, consiste à relier 88 temples du bouddhisme Shingon, répartis sur 4 préfectures. Plusieurs milliers de pèlerins s’aventurent chaque années sur ces chemins longs de quelques 1200 kilomètres. Traditionnellement, les pèlerins, nommés Ohenro, parcourent à pieds ce voyage ambitieux dans une quête personnelle. Histoire, défit et organisation du pèlerinage le plus célèbre du Japon.


Japon: Henro, le pèlerinage des 88 temples de Shikoku (partie 1)

Tirage Fine Art © O. Robert


Chacun trouvera les bonnes raisons et la motivation pour se lancer ce défit en fonction de ses croyances, de ses attentes spirituelles, de sa curiosité ou de toute autre conviction personnelle.

Se découvrir, se surpasser, apaiser des tourments personnels, défier la maladie, commémorer la perte d’un proche sont autant de raisons qui m'ont été confiées par les pèlerins que j'ai rencontré lors de mes séjours sur les chemins du Henro.


D'autres, tels que ma femme et moi, se lancent sur ces chemins par curiosité, par intérêt pour l'histoire ancienne ou pour le plaisir de marcher dans des lieux uniques, de se surpasser, de découvrir des paysages époustouflants et de satisfaire une gourmandise pour l'image documentaire.


Dans ce premier article, j'aborde l'histoire de ce pèlerinage consacré au bouddhisme Shingon. Dans quel but se lancer ce défit et que constitue t-il aujourd'hui? Quelles est la tenue à adopter pour marcher sur les chemins sacrés de Shikoku? Et enfin, comment est organisé le pèlerinage sur l'île?


Dans le second article, vous trouverez les informations pratiques relatives à la photographie dans ces 88 temples. Comment sont-ils répartis dans les préfectures, quels sont les plus beaux temples à photographier et quelle est la meilleure période pour s'y rendre? Vous trouverez également des conseils sur la préparation physique et la logistique sur place.

 

Sommaire de cet article:


 
Japon: Henro, le pèlerinage des 88 temples de Shikoku (partie 1)

Carnet de prières en Sanskrit © O. Robert


Introduction

Bien que ce pèlerinage soit indéniablement lié au bouddhisme japonais et à son histoire, il n'y a aucune obligation religieuse dans la démarche. Nous avons pu également constaté le caractère touristique de ce pèlerinage aujourd'hui. J'en veux pour preuve les immenses parkings réservés aux cars aux abords de certains temples célèbres. Mais je vous rassure, il s'agit souvent de temples situés dans les villes ou en périphérie directe. Les temples plus authentiques et plus reculés ne figurent pas sur la liste des agences touristiques. Et c'est une excellente chose.


Qu’importe donc la raison qui motive ce challenge, croyants, curieux ou sportifs, tous les esprits se rencontrent autour d’un même but: terminer ce long périple en espérant trouver en chemin quelques révélations sur soi-même.


En ce qui nous concerne, c’est donc dépourvus de toute croyance religieuse que nous avons parcouru à plusieurs reprises la route des 88 temples. Après s'être lancés sur ces chemins en 2013, nous avons finalement bouclé ce pèlerinage en 2019 avec une énorme satisfaction personnelle et non sans une certaine émotion.


Fascinés par la statuaire bouddhique et l'architecture des temples, nous y sommes rendus à 4 reprises pour bénéficier de conditions climatiques variées et y trouver des ambiances caractéristiques propices à notre recherche photographique. Les montagnes et forêts dans lesquelles la plupart de ces temples ont été bâtis sont en effet des sources infinies d'inspiration et le calme qui y règne est propice à la réflexion et à la méditation par l'image.

Pavillons du temple Dainichiji et Jardin du temple Goshoji. Tirages Fine Art © O.Robert


Même si traditionnellement ce pèlerinage s’effectue en une seule fois, il représente pour beaucoup un défit physique énorme et requière du temps. Il n’est pas rare d’y passer 2 mois minimum à marcher quotidiennement autour de Shikoku afin de terminer ce long périple (voir les distance plus bas). Aussi, beaucoup de Japonais effectuent le trajet en voiture.


Les temples sont désormais tous organisés en conséquence et disposent de parkings pouvant accueillir les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas marcher. Cette solution pratique prive cependant le pèlerin d’une valeur essentielle, la réflexion spirituelle et la connexion à la nature qui accompagne le marcheur (voir mes articles sur la marche comme outil d'inspiration).

Mon matériel: GITZO Mountaineer S3 et rotule S3. Le trépied carbone léger et ultra-stable pour la photographie de paysages.

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Qu’est-ce que le bouddhisme Shingon

L’histoire du Bouddhisme au Japon a connu de nombreuses transformations au fil des siècles. Des guerres religieuses, des querelles intestines au sein des différents courants spirituels (aussi appelés écoles), la fusion de certaines de ces écoles en de nouveaux courants religieux sont autant de raisons qui ont modifié substantiellement le paysage spirituel du Japon. Aujourd’hui, 13 courants bouddhiques existent encore. L’école Shingon (parfois appelée secte Shingon) est la plus ancienne toujours en pratique aujourd'hui, après l’école du bouddhisme Nara qui n’est plus pratiqué.


L’enseignement du moine fondateur Kukai est appelé Mikkyo en japonais. Ce qui peut se traduire par “Enseignement secret”. La spécificité du Mikkyo est sa transmission orale et spirituelle. Le bouddhisme Shingon est donc un bouddhisme ésotérique. Il n’existe pas ou très peu d’écrits à ce sujet. Le Mikkyo repose sur le fait que l’enseignement doit se faire par l'expérience en quête de l’illumination et enseignée d’une personne à une autre.


L’enseignement Mikkyo reconnaît 5 divinités, appelées les 5 Bouddhas, dont Dainichi Nyorai est le Bouddha central.

Japon: Henro, le pèlerinage des 88 temples de Shikoku (partie 1)

Statue de Kongoken Bosatsu. Tirage Fine Art © O. Robert


Spécificités du bouddhisme Shingon

Lorsque le moine Kukai fonda la nouvelle école du bouddhisme ésotérique qu’il appela Shingon (littéralement “Les mots de la Vérité”), il se différencia des précédents courants de pensées en imposant 2 piliers fondamentaux dans son enseignement:

  1. Chaque pratiquant a la possibilité d’atteindre l’illumination durant sa vie physique sur terre sans recourir à la réincarnation (cette notion est appelée Sokushin Jobutsu);

  2. Apporter la Paix éternelle au Japon par ses pratiques et ses actes.

L'enseignement principal du bouddhisme Shingon est que l'illumination est possible dans cette vie-même, à travers des pratiques ésotériques. Contrairement à d'autres écoles du bouddhisme, qui peuvent considérer l'illumination comme un processus s'étendant sur de nombreuses vies, le Shingon enseigne que l'illumination rapide est accessible grâce à la pratique correcte.


Pour en savoir plus sur le bouddhisme Shingon, ses origines et l'histoire de son fondateur Kukai, je vous invite à lire mon article consacré à ce sujet.

Statues de Jizos et bâtons d'encens. Tirages Fine Art © O. Robert


La tenue vestimentaire du pèlerin Ohenro

Bien qu’il n’y ait pas d’obligation particulière à porter les vêtements traditionnels, beaucoup de pèlerins s’équipent des accessoires typiques du Ohenro pour effectuer leur parcours. Davantage identifiables le long des routes, ils bénéficient ainsi plus facilement de la générosité des habitants qui offrent régulièrement de la nourriture aux pèlerins lors de leur passage dans les villages.


La tenue spécifique du Ohenro-san se compose de:

  • Un chapeau conique de bambou appelé Suge-gasa recouvert ou non d’un plastique transparent pour les préserver des pluies (au mois de juin par exemple). Très efficace, il protège aussi efficacement du soleil;

  • Une veste blanche en coton appelée Hakue (avec ou sans manches) type chasuble qui porte des inscriptions en Sanskrit devant et derrière. Ces textes sont des extraits de prières, des pensées ou des principes du moine Kukai;

  • Un pantalon de coton blanc (plus rarement porté);

  • Un sac besace en bandoulière appelé Zutabukuro qui permet de transporter les ustensiles indispensables à la prière dans les temples tels que bâtons d’encens, monnaie, allumettes ou briquet, livret de prières en sanskrit, carnet pour les timbres Goshuin,...

  • Un collier appelé Wagesa;

  • Un bâton de marche en bois ou en bambou surmonté de clochettes appelé Kongo-zue. Ce bâton porte également des inscriptions bouddhiques en Sanskrit signifiant littéralement "Kukai et moi marchons ensemble" ou encore "Je place ma foi en Kukai, l’illuminateur universel". La tradition veut que le pèlerins abandonne son bâton de marche à l’arrivée au dernier temple en offrande à Kukai.

Chapeaux et bâtons du Ohenro. Tirages Fine Art © O. Robert


A noter que les chaussures traditionnelles faite de pailles de riz et de liens de chanvre ont été abandonnées depuis longtemps. Les pèlerins préférant de loin assurer leur randonnée avec des chaussures modernes de marche ou encore des chaussures de sport adaptées telles que pour la course à pieds. Ce que je recommande vivement.


Un tourisme lucratif et obligatoire

Tous ces accessoires peuvent être achetés dans le temple n°1 Ryozenji à Naruto. De très nombreux temples disposent d’une boutique dans laquelle il est également possible d’acheter ces vêtements ou accessoires voire de les changer en cours de route. Leurs prix sont assez élevés.


Le pèlerinage Henro est aussi devenu une affaire de business pour le bouddhisme Shingon. Malgré les aides gouvernementales (absence de taxes) ou aides locales (bénévolat,...) dont peuvent bénéficier ces temples, ils doivent faire face à une situation économique particulièrement préoccupante ces dernières années.

Mon matériel: URTH Filter Kit. Les filtres haute qualité pour toutes les situations.

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L’entretien de ces splendides bâtiments anciens requière des moyens financiers énormes que les propriétaires ne peuvent assurer par les simples donations des pèlerins. Bien que souvent généreuses et parfois démesurées (j'ai observé des dons de plus de $10,000), l’argent récolté tout au long de l’année par le pèlerinage ne suffit malheureusement pas à couvrir ces dépenses importantes.


De plus, le centre administratif de Koyasan prélèvent des taxes démesurées sur les bénéfices générés par les temples de Shikoku, pour le simple prétexte qu'ils génèrent des revenus "grâce" à l'image de Kukai et du bouddhisme Shingon. Chacun appréciera...


Aussi, de nombreux temples se sont désormais tournés vers le business du B&B et proposent des forfaits permettant de séjourner dans des chambres traditionnelles de moines et prendre part à des incantations et cérémonies (très) matinales avec les moines. Ce qui est en soi une expérience incroyable.

Ma bibliothèque: Le Japon, des chasseurs cueilleurs à Heian | Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme.


Si vous vous rendez pour la première fois à Koyasan par exemple, il vous prendra sans doute l'envie de séjourner dans l'un de ces temples, appelés Shukubo. Je vous le recommande car l'expérience est intéressante. Mais san vouloir briser des rêves ou des convictions, gardez toutefois à l'esprit que cette démarche qui consiste à accueillir des touristes au sein des temples Shukubo est purement commerciale et répond à un besoin économique. Plusieurs conversations avec des habitants de Koyasan ces 10 dernières années, m'ont malheureusement convaincu de la réalité, non sans une certaine déception.

Lanternes, temple Ryozenji et Nosatsu, temple Kirihataji. Tirages Fine Art © O.Robert


Le carnet Goshuin

Les pèlerins qui se lancent le défit de ce long voyage spirituel emportent avec eux un petit livret dans lequel ils collectionneront les signatures des temples visités. Ces signatures appelées Goshuin se composent d’un timbre vermillon, le sceau du temple mentionnant le nom, un autre timbre vermillon mentionnant le numéro du temple et la divinité auquel il se rapporte et une magnifique calligraphie faite devant vous et qui mentionne également la date de votre visite.


Ces carnets de très belle facture sont réalisés en papier japonais naturel et recouverts en tapisserie brodée ou de peintures traditionnelles. Il existe différents modèles et pour tous les budgets. Ces carnets peuvent être achetés dans tous les temples mais de toute évidence, il est recommandé de l’acheter au premier temple que vous visitez.


Si, comme moi, vous êtes fasciné par l'artisanat japonais, prévoyez un gros budget parce que ces carnets sont tellement raffinés que vous aurez envie de tous les acheter. Et ils constitueront de bons souvenirs en fonction des temples dans lesquels vous aurez passé vos meilleurs moments de photographe. Sans compter qu'ils seront d'excellents carnets de notes pour vos voyages suivants.

Japon: Henro, le pèlerinage des 88 temples de Shikoku (partie 1)

Goshuin © O. Robert


Horaires des temples

Attention, les temples ferment assez tôt (entre 16h et 17h en moyenne). Il est alors impossible d'obtenir le fameux Goshuin. Et cette situation est particulièrement frustrante. Surtout après des heures de marche éprouvante. Prévoyez donc vos arrivées et calculez vos heures de déplacement en conséquence.


Comment est organisé le pèlerinage des 88 temples de Shikoku

Le Bouddhisme ésotérique japonais reconnait 4 étapes importantes durant la vie de tout pratiquant et au-delà, par la réincarnation. Le pèlerinage Henro est donc décomposé en 4 parties qui correspondent chacune à une de ces 4 étapes.


Ces étapes sont:

  • Le Dojo de l’éveil (Hosshin no Dojo), temples de 1 à 23

  • L’austérité et la discipline (Shugyo), temples de 24 à 39

  • Le chemin vers l’Illumination (Bodai), temples de 40 à 65

  • Le Nirvana (Nehan), temples de 66 à 88

Japon: Henro, le pèlerinage des 88 temples de Shikoku (partie 1)

4 divinités du temple Kanjizaiji. Tirages Fine Art © O. Robert


4 provinces, 4 étapes

Par coïncidence géographique, l’île de Shikoku compte 4 préfectures (Tokushima, Kochi, Ehime et Kagawa).

Le nom même de Shikoku signifie “4 Provinces” et se réfère à l’histoire du pays lorsqu’il n’était pas encore divisé en préfectures mais en provinces. On parlait alors des provinces de Awa, Tosa, Iyo et Sanuki. Ces provinces ont été renommées en préfectures durant l’ère Meiji.


L’association était donc évidente, chaque préfecture correspond à une des étapes du bouddhisme Shingon. Les temples sont répartis en conséquence et c’est la raison principale pour laquelle il faut traditionnellement effectuer le parcours dans l’ordre prévu (Jun-uchi en japonais), c’est à dire de 1 à 88.


Pour des raisons essentiellement superstitieuses, quelques Japonais effectuent le trajet dans le sens inverse (Gyaku-uchi), prétendant que ça porte bonheur. Je n'ai pas encore compris l'intérêt de cette démarche et les explications qu'on m'a données ne m'ont pas convaincu.

Mon matériel: GITZO Adventury. Le sac à dos ultime, étanche et solide pour la randonnée photo.

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Chacun y verra son intérêt et organisera sa route comme il le souhaite mais je recommande fortement d'effectuer ce pèlerinage dans le sens conventionnel. Les chemins sont d’ailleurs balisés uniquement dans le sens croissant, de 1 à 88. De nombreux petits panneaux indiquent par un logo le sens de la marche et les distances entre les temples.


Par ailleurs, chaque temple est aussi associé à une divinité du panthéon bouddhique. Selon leurs croyances et celle de leurs familles, certains pèlerins se rendent dès lors prioritairement voire uniquement dans les temples qui représentent la divinité à laquelle leurs familles sont attachées.


Par cette logique géographique et ce découpage spirituel, il n’est pas rare de parcourir les chemins du Henro en 4 voyages distincts, visitant ainsi tous les temples de chaque préfecture. Ce que j'ai personnellement choisi de faire, par soucis de temps. Mais l'envie de parcourir l'entièreté du pèlerinage en une seule fois est toujours bien présente.

Japon: Henro, le pèlerinage des 88 temples de Shikoku (partie 1)

Pavillon, temple Iyadaniji. Tirages Fine Art © O. Robert


Conclusion

Le pèlerinage Henro, souvent considéré comme étant une quête spirituelle autour des 88 temples de Shikoku, est en fait plus qu'un simple voyage religieux au Japon. Bien que profondément ancré dans les traditions bouddhistes, il offre à tous, pratiquants ou non, une opportunité unique de se connecter profondément à la nature et de s'immerger dans la sérénité des paysages japonais.


En marchant, le pèlerin est invité à la réflexion personnelle, à la méditation sur la vie, ses choix et son chemin. C'est une invitation à la découverte de soi, mais aussi à l'ouverture d'esprit envers les autres pèlerins rencontrés et les habitants qui offrent souvent hospitalité et soutien.


Si je devais le résumer en une phrase, je dirais que le pèlerinage Henro est un acte personnel qui transcende les barrières religieuses et culturelles tout en permettant à chacun de vivre une expérience transformative, d'introspection et de découverte.


Quoiqu’il en soit, marcher sur les chemins de ce pèlerinage est une expérience unique, personnelle et enrichissante, quelque soit la raison qui vous motivera. Que vous l’envisagiez dans sa totalité ou en étapes réparties sur plusieurs années, vous en conserverez un souvenir inoubliable, intense et à la hauteur de l’effort fourni.

Mon matériel: PGYTECH Camera Clip. L'accessoire indispensable pour marcher les mains libres et accéder rapidement à son appareil.

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Disclaimer

Mes articles sur le bouddhisme, le shintoïsme ou le taoïsme ne sont que le reflet d’un intérêt personnel pour l’art et l’histoire. Ils n’ont pas pour objectif de véhiculer des messages à caractère religieux, d’influencer ou de convaincre les lecteurs de quelque manière que ce soit. Mes textes cherchent uniquement à documenter l’évolution culturelle des pays au travers de la photographie. Le pèlerinage Henro dont il est fait mention dans ces articles m’a permis de mettre une cohérence technique et organisationnelle dans ce travail sur la statuaire. Je l’ai donc parcouru à plusieurs reprises dans cet unique but.

 

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